Le site archéologique de Dougga (antique Thugga) couvre une superficie d’environ 70 ha. Ses vestiges sont les témoins de plus de dix-sept siècles de la vie d’une cité fondée au plus tard à la fin du VIe siècle avant J.-C. Ils constituent un ensemble exceptionnel qui illustre l’heureuse synthèse entre différentes cultures: numide, punique, hellénistique et romaine. Le site de Dougga conserve, en effet, dans leur intégralité les restes d’une cité antique avec toutes ses composantes et offre le meilleur exemple connu de l’organisation d’une ville de fondation autochtone et de l’adaptation de son urbanisme au modèle romain.
Téboursouk est une ville tunisienne du gouvernorat de Béja. Elle est perchée sur le mont EL- Rahma à une attitude de 600 m. Elle est située au nord-ouest de la Tunisie occupant une position stratégique puisqu’elle n est que 100 km de la ville de Tunis la capitale. Il s’agit de l’antique Thibursicum rattachée à une expression qui signifierait le marché des peaux. La plupart des monuments antiques sont enterrés sous la ville actuelle de Téboursouk. Il reste simplement les murs de la forteresse pentagonale restaurés à l’époque de Justin II (565-578). Une grande partie est en bon état, des maisons s’y accrochent à l’intérieur et à l’extérieur, et plus particulièrement la grande porte monumentale que la citadelle Byzantine avait englobée de la cité romaine Thibursicum Bure2. L’histoire de Téboursouk est racontée par son patrimoine matériel (les monuments historiques) et immatériel (les légendes, les coutumes et les traditions).
À mi-chemin de Teboursouk, Djebba est une ville d’une très grande richesse naturelle mais aussi archéologique. Ce petit village perché est très connu pour la grande variété de ses arbres fruitiers mais aussi pour son superbe parc naturel. La ville constitue un cadre parfait pour les randonnées et les pique-niques. On peut y visiter le « château des sept dormants », le théâtre en plein air, etc.
Thibar est une ville du nord de la Tunisie située à une trentaine de kilomètres à l ouest de Béja. Qui dit Thibar dit le scolasticat des Pères blancs qui est devenu aujourd’hui un centre de formation agricole. En effet en 1895, les pères blancs créent un vaste domaine agricole qui doit servir de ferme modèle et qu ils exploitent afin de pourvoir aux besoins de la mission. Le père Alexis Lemaître y fait une année de probation en 1903, année où est achetée la propriété de Saint-Joseph de Thibar, représentant une superficie de 1 200 hectares cultivables et 700 de brousse et de montagne. Et qui peut ignorer le fameux noir du thibar ? La noire de Thibar est une race de mouton reconnue officiellement en 1945 en Tunisie. Cette race doit sa naissance en 1911 par des sélections opérées par les pères blancs dans leur domaine agricole de Saint-Joseph de Thibar. « La variété des ressources naturelles de Saint-Joseph de Thibar en font une des plus belles et des meilleures De Tunisie. Les terres se prêtent également à la culture des céréales et de la vigne et à la production des fourrages. On y trouve un climat sain, des eaux excellentes en abondance, et la ressource précieuse de terre à briques, de pierres à chaux, et à plâtre, et des bois pour cent ans et plus.
info@fondationbenabbesstichting.be
Gsm Tunisie: + 216 98 369 332